27 juillet 2024

Régis LEJONC à l’école

Mardi 14 mai, Régis LEJONC est venu notre classe. Nous lui avons posé les questions que nous avions préparées en lisant des livres qu’il a illustrés et il a répondu.

Il nous a raconté une histoire en faisant les illustrations au tableau en même temps.

Il nous a parlé du pôle nord pour nous montrer que chacun avait sa représentation mais qu’elle s’inspirait de nos connaissances communes.


Ensuite, nous avons décalqué des photos sur une feuille et nous devrons mettre en scène ces quatre éléments (un animal, un végétal, un objet et un humain) puis les colorier.

Les CE2

Voici nos questions et ses réponses :

Depuis combien de temps êtes-vous illustrateur ? Je suis illustrateur depuis 30 ans.
Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir illustrateur, pourquoi avez-vous choisi ce métier ? J’ai rencontré un illustrateur, Olivier DOUZOU, qui est devenu mon ami. J’ai compris grâce à lui que les livres de littérature de jeunesse étaient très intéressants.
Comment vous vient l’inspiration ? C’est la lecture du livre qui me donne l’inspiration. Quand je lis, j’imagine l’histoire dans ma tête.
Dans les livres que vous avez illustrés, quel est votre préféré ? Je n’ai pas de livre préféré, ils sont tous associés à des souvenirs.
Quelles sont vos techniques préférées ? J’aime travailler avec les pastels secs mais je ne peux plus parce que je suis devenu allergique au cobalt qu’ils contiennent.
Pourquoi faites-vous des livres à plusieurs ? Souvent, ce sont les auteurs qui me demandent de faire les illustrations de leurs histoires.
Dans « L’arbre de paix », combien de temps vous a-t-il fallu pour faire une illustration ? En général, à partir du moment où j’ai trouvé l’idée, il me faut deux jours pour faire une illustration (parfois un peu plus quand il y a beaucoup de détails).
Etes-vous plus souvent content ou mécontent de votre travail ? Je suis le plus souvent mécontent de mon travail. Il m’arrive d’être content d’une ou deux illustrations mais je pense que je pourrais toujours faire mieux….mais non !
Dans « La promesse de l’ogre », pourquoi avez-vous fait des anneaux en argent alors que dans le texte, ils sont en or ? Je pourrais dire que c’est de l’or blanc mais c’est tout simplement parce que j’ai mal lu le texte !
Dans « La promesse de l’ogre », quelle technique avez-vous utilisée ? J’ai utilisé le pastel sec, le feutre et la mise en couleur sur l’ordinateur.
Dans « La promesse de l’ogre », pourquoi n’avez-vous pas dessiné l’ogre qui tombe de la falaise ou l’ogre mort en bas de la falaise ? Je voulais que ça reste une histoire pour les enfants et j’ai préféré représenter les deux enfants. Mais c’est aussi en raison de la mise en page.
Pourquoi un monsieur est-il dans l’eau sur un fauteuil avec une baleine à côté sur la première de couverture de « La mer et lui » Quand j’ai lu l’histoire, j’ai imaginé l’appartement du marin sans ses murs.
Quelle technique avez-vous utilisé pour illustrer « Gaya » ? J’ai utilisé le crayon à papier pour les dessins et j’ai fait la mise en couleur sur l’ordinateur.
Est-ce que vous vous êtes inspiré d’autres livres pour les illustrations de « Gaya » ? Non, je me suis inspiré de tout ce qui m’entoure, de l’histoire, des traditions de certains pays,…
Dans « Le berger et l’assassin » pourquoi n’avez-vous représenté que des montagnes et seulement une fois les personnages  ? Je voulais éviter la violence mais les couleurs dans les montagnes que je représente sont toujours en lien avec les émotions des personnages.
Dans « Le berger et l’assassin » quelle technique avez-vous utilisée ? J’ai utilisé les craies sèches.
Pourquoi dans « Kodhja » y a-t-il un générique alors qu’habituellement on a tout de suite l’histoire ? C’est l’auteur, Thomas SCOTTO, qui est très cinéphile qui tenait à avoir un générique au début et à la fin du livre.
Dans « Kodhja », pourquoi avez-vous représenté plusieurs personnages de dessins animés ? Ils n’étaient pas dans l’histoire mais c’était un clin d’œil pour faire plaisir aux lecteurs.
Dans « La mer et lui », pourquoi la mer ne vieillit-elle pas ? La mer ne vieillit pas car elle était là avant nous et sera toujours là quand nous n’y serons plus.

Nous le remercions d’avoir répondu à nos questions.

Régis LEJONC sera présent à Festiv’art le 19 et le 20 mai 2024.

Une réflexion sur « Régis LEJONC à l’école »

  1. C’est une super rencontre. Grand succès chez nous. Nous l’avons revu à Festivart ce dimanche et je comprends mieux l’admiration de Nils, qui émerveillé par les réalisations et conseils de l’illustrateur, n’en revient pas que  l’artiste soit aussi simple et accessible

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